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En avril 2018, nous remettions le 46ème Prix Léopold Griffuel de recherche translationnelle et clinique à Martine Piccart, professeure d’oncologie à l’Université libre de Bruxelles et cheffe du département de médecine à l’Institut Jules Bordet. Le Jury saluait ainsi le travail inlassable mené par Martine Piccart depuis une trentaine d’années, pour mobiliser les acteurs de la recherche clinique et faire progresser la prise en charge des patientes par tous les moyens possibles, thérapies ciblées, chimiothérapies, hormonothérapies, désescalade thérapeutique…
Quatre ans plus tard, nous avons retrouvé Martine Piccart en visite à l’exposition Les Magnifiques, dont elle est une des personnalités scientifiques que le public est invité à découvrir. Nous lui avons proposé de revenir sur les avancées qui ont marqué la prise en charge des patientes ces quatre dernières années, ou qui pourraient le faire dans les temps à venir. L’occasion de prendre la mesure du rythme auquel progresse la recherche clinique, pas à pas mais de façon significative.
Avant même de répondre à notre première question, les premiers mots de Martine Piccart ont été pour les donateurs et testateurs. Et plus généralement sur l’importance d’organisations caritatives comme la Fondation ARC, sans lesquelles certains essais cliniques – délaissés par l’industrie pharmaceutiques – ne pourraient être réalisés.
Propos recueillis par Raphaël Demonchy pour la Fondation ARC
Publié 9 Fév. 2023
par Esokia RIDET