Les pertes de capacités cognitives (dégradation de la mémoire, des capacités d’attention et/ou de concentration, de la vitesse de traitement de l’information…), suite aux traitements du cancer, sont le plus souvent attribuées à la chimiothérapie. On parle d’ailleurs de chemobrain ou de chemofog.
Et c’était justement le point soulevé par les Seintinelles qui ont participé à la construction de cette étude: sur la base de leurs expériences, ces pertes de capacités cognitives, qui peuvent impacter fortement la qualité de vie, peuvent aussi être liées à l’hormonothérapie.
Et c’est ainsi devenu l’objectif de cette étude: évaluer les potentielles conséquences de la diminution des capacités cognitives reliées à l’hormonothérapie sur la qualité de vie des femmes concernées et de leurs proches.
Pour cela, le groupe de recherche a souhaité croiser les points de vue.
C’est donc en binôme que nous vous demandons de vous porter volontaire pour participer à cette étude.
- une femme, prenant de l’hormonothérapie, suite à un cancer du sein, et observant une perte de capacités cognitives qu’elle attribue à ce traitement
- une personne de son entourage familial, amical ou professionnel, l’aidant au quotidien dans la gestion de ces pertes de capacités cognitives
Chaque membre du binôme rencontrera, séparément, l’équipe de recherche pour un entretien d’une heure environ. Les entretiens de femmes prenant de l’hormonothérapie se feront, de visu, à Lyon ou en région lyonnaise. Les entretiens des proches pourront, eux, se faire en distanciel (par téléphone ou via internet).