Près d’un cancer sur dix est causé par une infection virale. Ces oncovirus infectent la plupart d’entre nous, le plus souvent sans provoquer de maladie car leur virulence est très faible. Pendant des décennies, ces agents cancérigènes silencieux ont remis en question la recherche médicale et fondamentale. S’il existe aujourd’hui une grande variété d’approches pour tenter de comprendre pourquoi les infections virales silencieuses causent des cancers, il existe peu d’interactions entre les modèles expérimentaux, animaux, mathématiques et évolutionnaires. Une récente étude parue dans Philosophical Transaction of the Royal Society of London B, dirigée par deux chercheurs CNRS du laboratoire Maladies Infectieuses et Vecteurs : Ecologie, Génétique, Evolution et Contrôle (MIVEGEC – CNRS/IRD/Univ Montpellier) a tenté de coordonner des travaux pluridisciplinaires de collaborateurs internationaux afin d’apporter une nouvelle lumière sur ces virus.
Publié 17 Mai. 2019
par Esokia RIDET