Radiothérapie : 130 ans d’innovation

Radiothérapie : 130 ans d’innovation

La radiothérapie a vu le jour à la fin du 19e siècle, mais elle n’en demeure pas moins novatrice et compte toujours parmi les traitements les plus prescrits contre la plupart des formes de cancer. Il n’existe aujourd’hui pas une, mais des radiothérapies qui s’adaptent aux types de tumeurs, à leurs localisations et à leurs tailles. La recherche a permis de gagner en précision et en efficacité, améliorant de fait la réponse au traitement, la sécurité et la qualité de vie du patient.
Tour d’horizon des innovations qui font de la radiothérapie un incontournable outil de la lutte contre le cancer.

La radiothérapie est une technique de traitement locorégional des cancers, qui utilise des rayonnements permettant de détruire les cellules cancéreuses. 60% des patients atteints de cancer en France sont orientés vers des traitements par radiothérapie, ce qui représente près de 180 000 patients par an. La radiothérapie leur met à disposition un important arsenal de solutions. 

Le principe de la radiothérapie est assez simple. La première étape consiste en la production d’un rayonnement ionisant énergétique. En radiothérapie conventionnelle, des électrons sont envoyés à très grande vitesse sur des atomes, grâce à un accélérateur. De ces collisions résulteront des rayons X (appelés aussi des photons) qui seront ensuite focalisés sur la tumeur à traiter, c’est le ciblage. L’objectif de cette étape consiste à préserver le tissu sain environnant et à délivrer une dose maximale au cœur de la tumeur. Ensuite se déclenche la phase de destruction cellulaire.  Les rayons agiront soit directement sur les macromolécules présentes dans les cellules (protéines, ADN, …), soit indirectement via l’apparition d’espèces chimiques assez agressives, les radicaux libres.

Le risque existe que des cellules saines, situées sur le chemin des rayons, soient atteintes par les faisceaux. Cependant, les cellules cancéreuses sont plus sensibles aux radiations que les cellules saines dont les mécanismes de récupération et de réparation (par exemple de l’ADN) sont plus performants, elles prennent ainsi le temps, entre chaque séance de radiothérapie, de « se refaire une jeunesse ». Cette capacité de réparation, combinée à l’amélioration des techniques de ciblage, font de la radiothérapie un traitement minimisant les effets secondaires néfastes.

Dans les laboratoires de biologie, de physique ou d’ingénierie, la recherche avance, améliore la radiothérapie conventionnelle et développe d’autres techniques innovantes.

Certaines cellules cancéreuses demeurent très résistantes et des travaux de recherche et de développements pluridisciplinaires sont nécessaires pour augmenter le potentiel de la radiothérapie. L’objectif de ces nouvelles radiothérapies : cibler la tumeur avec une dose la plus efficace possible tout en limitant l’irradiation des organes sains à proximité. C’est ainsi que des laboratoires régionaux de biophysique s’intéressent à trois radiothérapies innovantes : l’HADRONTHÉRAPIE, la RADIOTHÉRAPIE FLASH et la combinaison de NANOPARTICULES avec le rayonnement.

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L’hadronthérapie : pour une balistique plus précise et une efficacité accrue

 

 

La radiothérapie FLASH : la rapidité

 

 

L’utilisation des nanoparticules : petit mais costaud

 

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