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Mis en place en août 2017, ce nouveau partenariat réunit le Laboratoire BIODERMA, l’Institut de Cancérologie des Hospices Civils de Lyon (IC-HCL) et le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA). Grâce à une synergie de compétences et de moyens, il s’agit de mettre en œuvre une approche médico-scientifique de la prise en charge des effets secondaires cutanés des traitements médicaux des cancers. L’objectif essentiel est de favoriser le développement de connaissances et de solutions pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer.
TRANSFÉRER RAPIDEMENT LES AVANCÉES DE LA RECHERCHE AUX PATIENTS
Concrètement, le partenariat doit faciliter les échanges scientifiques entre les trois entités dans le domaine des effets biologiques et mécanismes physiopathologiques cutanés liés aux thérapies anticancéreuses. La coopération vise en premier lieu à :
- Mieux comprendre les effets biologiques des traitements anticancéreux sur la peau;
- Mettre au point des produits dermo-cosmétiques développés pour et avec le personnel soignant, et adaptés à la prise en charge des effets secondaires cutanés;
- Évaluer l’efficacité de produits dermo-cosmétiques à l’étude sur la prévention de l’apparition des effets secondaires cutanés induits par les traitements anticancéreux;
- Et enfin évaluer des usages dans la prise en charge des effets secondaires cutanés pour améliorer le parcours de soins des patients et établir des recommandations adaptées.
Des projets de recherche seront initiés et mis en œuvre au sein d’une équipe des HCL en phase pilote, pour appliquer les recommandations définies au plus vite auprès des patients. Les résultats de ces recherches seront communiqués pour diffuser
les bonnes pratiques auprès de tous les publics concernés.
« La mise en place de collaborations entre les acteurs régionaux académiques, cliniques et industriels est une mission essentielle du CLARA favorisant le transfert rapide des innovations auprès des patients. Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans l’expertise
en dermo-cosmétique du bassin lyonnais et de la région Auvergne-Rhône-Alpes et in fine dans la reconnaissance d’une excellence régionale dans la recherche sur les toxicités cutanées des traitements anticancéreux. » Olivier EXERTIER, secrétaire général du
Cancéropôle Lyon Auverge-Rhône-Alpes
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