Accompagné par le programme Preuve du Concept CLARA depuis 2014, le projet ChemRadAssay franchit aujourd’hui une nouvelle étape avec l’inclusion du premier patient dans son étude clinique.
Ce projet, coordonné par le Professeur Claire Rodriguez-Lafrasse (Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1) et associé à la start-up grenobloise LXRepair, vise à identifier des biomarqueurs prédictifs de toxicité et de résistance à la chimiothérapie et à la radiothérapie chez 120 patients atteints de cancers de la tête et du cou. Le recrutement du premier patient a démarré fin mai, une étape majeure pour le projet ChemRadAssay.
En Europe, les cancers de la tête et du cou de type épidermoïde (HNSCC) arrivent au sixième rang en terme de fréquence et représentent la septième cause de décès par cancer. Les traitements standards incluent une association de radiothérapie et chimiothérapie avec ou sans chirurgie. La survie globale à 5 ans de ce cancer est inférieure à 50 %. Les tests diagnostiques compagnons que nous développons, permettront une meilleure prise en charge des malades et une personnalisation de leur traitement
précise le Dr Sylvie Sauvaigo, CEO de LXRepair.
LXRepair lance également une étude complémentaire chez 300 patients, avec le Pr Nicolas Magné (Centre Lucien Neuwirth de Saint-Étienne, Université Claude Bernard Lyon 1), axée spécifiquement sur l’identification de marqueurs prédictifs de radiotoxicité.
Ces deux études visent à combler un besoin médical dans la prise en charge thérapeutique traditionnelle (radio et chimiothérapie) et veut mettre la réparation de l’ADN au premier plan des biomarqueurs pertinents grâce à un kit de diagnostic multiparamétrique.
Après ces étapes de validation clinique et le marquage CE de son kit, LXRepair espère mettre à disposition des radiothérapeutes son premier kit de diagnostic in vitro à l’horizon 2020.