La progastrine. Chez les personnes atteintes d’un cancer, cette protéine est présente à des taux beaucoup plus élevés dans le sang que des sujets sains, et ce quelle que soit l’origine du cancer. Ce sont les résultats d’analyses menées par deux chercheurs Montpelliérains sur plus de 1 200 patients atteints de 11 cancers différents. Des résultats encourageants mais qui doivent être confirmés pour définir avec exactitude la place de la progastrine dans la prise en charge des patients, avant que le test ne puisse être utilisé en routine.
C’est dans cette optique que l’Institut de Cancérologie des Hospices Civils de Lyon a lancé, en collaboration avec la société ECS Progastrin, une large étude prospective intitulée ONCOPRO. Son objectif : évaluer l’utilité d’un nouveau test sanguin pour le diagnostic du cancer et le suivi de l’efficacité des traitements. La progastrine est mesurée au diagnostic et tout au long de la prise en charge des patients (avant et après chaque chimio, après la chirurgie, pendant la surveillance …) et ce sur plusieurs années.