Maintenir le plaisir de s’alimenter pour maintenir un statut nutritionnel adéquat, c’est l’objectif final du projet CANUT qui vise à comprendre les modifications de perception et de comportement alimentaires induits par la chimiothérapie. Accompagné par le CLARA dans son ingénierie et sa mise en œuvre depuis 2017, le projet CANUT s’intéresse à un effet secondaire moins connu de la chimiothérapie : les altérations du goût et de l’odorat.
Suite à la collaboration entre le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse et le Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, le consortium a récemment publié une étude dont les résultats montrent que les patients pouvaient présenter différentes intensités d’altérations du goût et/ou de l’odorat et que ceux ayant les altérations les plus sévères déclaraient également divers problèmes liés à l’alimentation, notamment concernant la perception des aliments. Les patients présentant des altérations chimiosensorielles sévères ont plus souvent déclaré que les aliments avaient un goût désagréable et qu’ils n’avaient pas le même goût qu’avant ; ils ont signalé des difficultés à détecter les goûts et les odeurs des aliments.
Soutenue financièrement par la Métropole de Lyon, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Elior France et APICIL, la publication scientifique concernant cette étude est disponible en ligne.