La mise en œuvre du troisième Plan cancer, amorcée en janvier 2014 s’est achevée fin 2019. Avec un niveau global de réalisation de près de 90 %, ce plan a été marqué par une mobilisation très forte de tous les acteurs sollicités pour réduire le poids des cancers dans notre pays.
Nous présentons ici les principales avancées obtenues durant ces 6 années.
Il s’agit d’une sélection, forcément arbitraire, que nous avons souhaité partager avec tous nos concitoyens, qui en sont les destinataires ultimes. Nous avons des motifs de satisfaction, mais bien sûr aussi quelques motifs de déception. Ce sont ces derniers qui ont guidé la proposition de stratégie décennale que nous remettrons prochainement au Gouvernement.
Les progrès réalisés ne nous font oublier ni la douleur ni les souffrances endurées par celles et ceux qui ont été touchés par cette maladie, par leurs familles, leurs proches, leurs aidants et leurs amis. Le cancer reste une épreuve qui transforme ceux qui y sont confrontés.
Dans cette épreuve, les progrès de la médecine, de la recherche, de la qualité et de la sécurité des soins, les progrès de l’accompagnement social, de l’accompagnement dans le retour à l’emploi et vers une vie normale sont autant d’espoirs pour tous les malades et pour leurs proches. Ils n’ont été possibles que par la mobilisation de tous, et le dévouement des équipes soignantes, dans un Plan Présidentiel.
De nombreuses batailles ont été engagées ces dernières années. Elles vous sont racontées dans ce document. Les premiers résultats obtenus sont les meilleurs encouragements pour tous et pour l’Institut national du cancer : il nous faut poursuivre, amplifier et améliorer notre action. L’évidence s’en impose chaque jour un peu plus, la prévention et le dépistage seront nos priorités pour demain. Mais ces priorités doivent être les vôtres, c’est la condition sinon suffisante du moins nécessaire d’une réduction massive du poids des cancers dans la vie des Français.
Cet objectif ambitieux, c’est le vôtre, c’est le nôtre.