Trois femmes, toutes précédemment récompensées par un Prix Ruban Rose, témoignent de leur action avec un seul objectif : faire progresser la recherche et améliorer le suivi des malades.
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- Fatima Mechta-Grigoriou : « Notre objectif est de comprendre les tumeurs »
- Dominique Stoppa-Lyonnet : « Je suis une espèce de Madame Irma, j’évalue le risque »
En ce mois d’Octobre Rose, le premier Institut des cancers des femmes voit le jour. L’objectif ? Faire progresser la recherche et améliorer le suivi des malades. Trois femmes médecins, toutes précédemment récompensées par un Prix du Ruban Rose, témoignent de leur action.
Les chiffres sont tombés en plein été : « Entre 1990 et 2023, le nombre de nouveaux cas de cancers a doublé, avec une augmentation de 104 % chez la femme, toutes localisations confondues », selon l’Institut national du cancer. Et sans surprise, en 2023, sur les 187 526 cas de cancers chez la femme, le plus fréquent reste le cancer du sein, avec 61 214 cas.
C’est dans ce contexte morose de la santé en France que l’Institut Curie, l’Université PSL et l’Inserm viennent de créer le premier Institut des cancers des femmes (39 bis, rue Gay-Lussac, Paris 5e). C’est la Pre Anne Vincent-Salomon, pathologiste, présidente du Comité scientifique du Ruban Rose depuis onze ans, qui a été nommée à sa direction.