Ce nouveau guide, co-piloté par Unicancer dans le cadre de l’action conjointe iPAAC, propose des recommandations sur un sujet encore peu connu, mais qui touche pourtant de nombreuses personnes et donc très important à étudier : les troubles cognitifs chez les personnes ayant reçu un traitement oncologique.
Malgré la fin du traitement oncologique, de nombreuses personnes ont des symptômes et des effets secondaires à long terme qui peuvent inclure une réduction des capacités cognitives, notamment des problèmes d’attention et de mémoire. Ces troubles peuvent avoir des répercussions sur leur vie quotidienne après leurs traitements, ainsi que sur leur emploi, et représentent également un enjeu socio-économique pour les pouvoirs publics. Il est très important que tous les patients et (ex)patients puissent accéder à des mesures de prise en charge et d’accompagnement des troubles sur le long terme : par conséquent, une étude a été réalisée par des experts du réseau Unicancer et Antares consulting afin de proposer des pratiques et des outils pour améliorer la connaissance et la prise en charge des troubles cognitifs.
La réalisation de l’étude s’inscrit dans l’action conjointe européenne iPAAC (Innovative partnership for action against cancer) qui vise à soutenir les pays de l’UE dans la mise en œuvre de politiques innovantes dans la lutte contre le cancer. Plus particulièrement, l’objectif du Work Package (WP) 4 est de construire une feuille de route pour la mise en œuvre et la durabilité de ces politiques, et l’un des enjeux majeurs identifiés par les États Membres de l’UE est celui de l’accompagnement des patients après le cancer. C’est dans ce contexte que l’Institut National du Cancer (INCa) et l’Institut de santé publique belge (Sciensano) ont lancé un appel d’offre sur cette thématique.
À destination des pouvoirs publics et de tous les acteurs concernés, le guide qui vient d’être publié synthétise les résultats de l’étude et approfondit les sujets suivants : information, identification et objectivation des troubles ; promotion des différents types de prises en charges et suivi ; retour à l’emploi ; identification et formation des professionnels ; développement de la recherche.